Le Conservatoire

Publié le par lilou lol

" C'est au Conservatoire que je me retrouve, dans une loge, avec le trac horrible qui précède une entrée en scène. Je vais dans une cabine pour enfiler une belle robe noire. Mon tour arrive: je dois jouer un morceau de piano dans l'immense auditorium en solo solo solo (c'est-à-dire complètement seule sous les projecteurs, observée par des centaines de personnes). Bon, d'accord, je ne suis pas la seule à passer, j'ai que dix petites minutes à tenir, mais n'empêche que j'ai la pression.
D'ailleurs, je sais même pas ce que je dois jouer. D'un coup, j'ai l'impression de rien connaître...
Mais finalement, je me retrouve l'épreuve passée, avec un sentiment de satisfaction (pourtant, je ne me souviens pas de ma prestation). Je suis alors du côté des spectateurs, en haut du public, pour écouter la fin du concert.
Et qui est-ce que je vois? Tim, un gars qui était dans ma classe au collège, qui a déménagé à la fin de la cinquième, et que je n'ai jamais revu depuis. C'est marrant, je l'ai visualisé dans mon rêve comme les dernières images que j'ai de lui, juste en un peu plus grand et avec une voix un peu plus grave. Je ne sais pas pourquoi je me suis crée cette rencontre inconsciemment alors que ça va bientôt faire dix ans que j'en ai pas de nouvelles!
Dans le rêve, j'étais super contente. On a papoté du bon vieux temps et de ce qu'on devenait, les autres de notre fameuse classe et nous. Des gens nous jetaient des regards sévères parce qu'on les gênait pour écouter le concert. Mais ça nous était bien égal.
...
Je suis en train de me laver les dents dans mon salon. Les autres étaient prêtes pour aller se coucher alors elles sont montées. Le salon incarne la salle de bains des filles, je ne sais pas vraiment dans quel contexte (colo? sortie universitaire? lol). J'entends du bruit. Et moi, du coup, j'en fais plus. L'angoisse monte, sans raison apparente... Ce sont des pas. Mais les pas de qui alors? Il fait sombre. Je me crée un petit fond musical dans ma tête, en rythme avec les battements de mon cœur, ça colle bien avec l'atmosphère angoissante qui s'installe.
Je me déplace sans bruit pour tenter de me planquer.
Elle débarque devant moi, c'était donc elle, une fille de la fac qui, à priori, ne peut pas me sacquer (même si pourtant, je ne lui ai rien fait et qu'on ne s'est jamais parlées). Elle a approché sa main de moi, et son visage s'est soudain transformé de façon horrible.
Cauchemar."
Réveil en plein milieu de la nuit. 

Publié dans Rêves

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